Dom de St Patern : plume de La Bizh

Plume, morceau de métal à l’extrémité en forme de bec fendu, fixé sur un porte-plume ou un stylo et servant à écrire (Larousse).
En littérature le fait de savoir écrire et de faire passer des messages de manière simple mais intelligible et plutôt avec du style.

Voilà parmi ces définitions, évidemment la dernière qui correspond davantage à mon objectif, je suis plume depuis 2018 pour la Bizh avec enthousiasme, curiosité et l’envie de partager.

Pourquoi ? Parce qu’écrire est pour moi un moyen d’expression évident liée à ma culture familiale… Toutes les femmes de ma famille écrivent, il s’agit presque d’un héritage… de mon ADN. Ecrire c’est laisser une trace.

Écrire Où ? Sur qui ? J’ai écrit pour des journaux lycéens, des journaux d’entreprises, pour des bulletins municipaux, pour un réseau de femmes chefs d’entreprise sur des sujets variés (monographie, critiques de livre ou films, histoires de vie, etc.) et pour la monnaie locale du pays vannetais.

Ecrire sur qui ? Ce que je préfère est l’histoire de vie, le témoignage… parce qu’écouter les autres est source et ouvre des perspectives inattendues.

Pourquoi écrire à la Bizh ? J’ai découvert l’existence de la monnaie locale en regardant le documentaire “Demain” de Cyril Dion et puis en rencontrant à Vannes, une prestataire qui était comptoir d’échanges et m’a expliqué le principe.
J’ai beaucoup lu sur le sujet et il se trouve que l’économie fait partie de mes passions tout comme la politique car elles sont intimement liées.
Ensuite, j’ai proposé à l’équipe en place à l’époque de mettre en valeur à la fois les prestataires et la monnaie locale. Je crois à la force du témoignage et à sa sincérité.

Comment j’écris ? Je prends rendez-vous par téléphone ou en me rendant sur le lieu. Puis, je demande un rendez-vous soit en face à face soit par téléphone… Parfois, j’envoie des portraits déjà écrits et parus afin que le futur interviewé se rende mieux compte de ma manière de relater l’échange.
Quand le rendez-vous est fixé, je prends des notes et parfois j’enregistre… et je n’écris jamais « à chaud » car ce n’est pas mon mode de fonctionnement…

Que se passe-t-il pendant l’échange ? J’ai une grille de questions dans la tête mais je laisse l’interviewé(e) s’exprimer, je m’adapte car je souhaite que ce soit une conversation fluide…
Je tiens beaucoup par ailleurs à faire comprendre le métier de la personne que j’ai en face de moi.

Comment je suis accueillie ? La plupart du temps, je suis très chaleureusement accueillie, on m’offre un thé, un petit gâteau, il m’est arrivé souvent qu’on m’offre un cadeau ce qui me touche toujours beaucoup. De nombreux prestataires pensent que leur récit sera peu intéressant, c’est majoritairement faux : tout m’intéresse. Après l’interview, je reprends mes notes ou mon enregistrement, et je relis et réécoute… puis j’écris directement sur mon ordinateur… Cela peut prendre plus ou moins de temps selon ce que la personne m’a dit…

Quelle est la durée d’un entretien ? Entre 45 minutes et 1h30, mon record fut 3h…

Et ensuite, il faut compter la même durée pour l’écriture.

Mes principes.
1) faire relire l’entretien car il faut un accord total de l’interviewé(e) ;
2) faire choisir les photos et faire signer une autorisation et les créditer par souci de respect et de l’égalité ;
3) les interviewés ne voient jamais l’accroche qui est la surprise que je leur réserve ;
4) chaque photo est créditée.
Et ensuite j’adresse à l’équipe de la Bizh afin que l’entretien soit lisible dans la lettre, et j’informe l’interviewé(e) et je diffuse partout où je peux sinon cet échange n’aurait pas de sens, donc sur tous les réseaux sociaux, auprès de tous mes contacts…

Mes anecdotes 
J’ai eu à interviewer 3 fois dans mon parcours la même personne dont 2 fois pour la Bizh (dans ce cas, je ne me relis pas car je veux arriver “fraîche” dans mon approche).
Les hommes me disent souvent « oh moi tu sais ça va être très court ». En réalité, c’est au moins de la même durée que les femmes voire généralement davantage. En revanche, ils sont également moins préoccupés par les photos (à l’image de la société).

Ce que j’aime est la confiance des interviewés qui me livrent souvent beaucoup (un 1/3 de ce qui paraît).

Ce qu’on m’a dit sur la Bizh ?
Il faut :
• Associer les élus,
• Faire une monnaie dématérialisée,
• Créer une monnaie régionale,
• Un festival où on paierait tout en Bizh…

Ce que je pense : je suis très engagée en général et la Bizh m’intéresse car la spéculation m’interroge concernant les monnaies classiques, il serait nécessaire d’entrer dans les établissements scolaires pour expliquer aux élèves ce qu’est une monnaie locale, l’éducation est une base indispensable pour pouvoir choisir.

Cet article qui inaugure cette année 2024 me permet de remercier toutes celles et tous ceux qui ont accepté de se livrer et de paraître dans la lettre de la Bizh, et de remercier l’équipe qui me fait confiance depuis le début.
N’hésitez pas à me solliciter si vous souhaitez une interview… J’ai un autre métier (je suis dans le secteur de la pédagogie et de la culture). Donc prenez rendez-vous sans hésiter.

Dom de St Patern , fondatrice de la boîte à méthodes
Ouvert tous les jours 0668602435.
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