La Bretagne est notamment renommée pour sa gastronomie et parmi nos nombreux mets, les incontournables crêpes et galettes qui sont plébiscitées par le plus grand nombre.
Originaires du Finistère, ces deux associées ont d’ailleurs été surprises quand elles ont constaté que le Morbihan se différenciait dans la fameuse recette, ici en effet la pâte y est plus épaisse alors qu’en Finistère, « on tourne différemment », elles ont créé une jolie crêperie au nom de Sarra’zen au cœur du centre-ville de vannes.
Qu’est-ce qui vous caractérise des autres crêperies à votre avis ? En fait, ce sont les clients qui nous l’ont fait remarquer car nous travaillons de manière très naturelle. Lydia a un tour de main finistérien ce nous appelons « le tour de main de la maison ». Après avoir écouté les clients, nous avons décidé de proposer 3 cuissons différentes : le tour de main de la maison (croustillant sur les côtés, moelleux au milieu), le tout croustillant (Kraz en breton) et le tout moelleux (Soupic en breton)
Pouvez-vous brièvement me raconter votre aventure ? Oui, nous souhaitions mettre en commun nos différentes compétences et travailler ensemble. En achetant notre crêperie, nous avons pu réaliser ce souhait. Nous l’avons appelée Sarra’zen : Sarra pour le sarrazin que Lydia aime travailler et Zen pour le coté bien-être, bienveillance que nous espérons transmettre dans notre établissement.
Claudie et Lydia viennent d’univers différents, la première a travaillé 20 ans dans le secteur médico-social puis en cabinet comptable tandis que la seconde en cuisine vient de la restauration où elle a officié pendant 20 ans avec une étape de 5 ans en qualité de caviste.
Quelle est votre gamme en termes de produits et de tarifs ? Nous proposons environ une trentaine de crêpes et galettes avec possibilité de personnaliser sur demande, la moins chère est à 3,10 €, (une beurre sucre) tandis que la plus chère, la savoyarde est à 11,50€ mais nous faisons également à la demande des Boudha Bowl (repas végétarien à base de céréales, légumineuses et légumes servis dans un bol).
Ici, presque tout est fait maison et nous mettons en valeur les produits bios et ou locaux tout en respectant la saison : la bière locale vient de St Nolff, le cidre de Carnac et Colpo, les jus de fruits sont Bios et le whisky breton est pur blé noir.
Nous travaillons en priorité avec les entreprises avoisinantes (du quartier à l’entreprise bretonne) et sommes partenaires de LABONAPP (application créée par un restaurateur vannetais)
Vous êtes prestataires de la Bizh, pourquoi ? Parce que cela correspond à notre éthique, à nos valeurs, nous voulons encourager le commerce local. C’est important pour nous cette démarche que nous avons découvert grâce à une autre commerçante du quartier. C’est assez facile d’utiliser la Bizh car 1 euro est égal à 1 Bizh et cela n’a posé aucun problème à notre banquier, c’est une belle initiative.
Que faudrait-il selon vous pour convaincre d’autres confrères ou consœurs de l’utiliser ? Organiser un repas, par exemple, où tout le monde paierait en Bizh.
C’est un plus car cela permet de travailler avec des locaux dans une éthique de respect, rien ne peut empêcher de l’utiliser.
…et puis une monnaie avec un si joli nom ne peut être qu’encouragée.
SARRA’Zen
21 rue Noé. Place du Poids Public
56 000 Vannes
02.97.68.11.16
Ouvert du lundi au samedi (fermeture le mardi)
Et le dimanche en continu
Entretien rédigé par Dom De St Patern, Plume pour la Bizh